Environnement : Barnier et les pompiers pyromanes de l’UMP

Prendre les discours politique aux mots et aux actes

Que nous dit magnifiquement Michel Barnier ? que "Les parlementaires européens élus sur les listes UMP aux prochaines élections s’engageront à renouveler cet effort de coordination au service de l’écocroissance. Ils militeront pour un grand programme européen d’investissement dans le domaine du développement durable et des "infrastructures écologiques" et pour une initiative européenne de politique industrielle dans les éco-industries". Mais Qu’ont-ils fait ces 5 dernières années ?

Que valent ces promesses au regard du comportement passé des élus UMP ? Les promesses n’engagent que ceux qui les croient, l’Histoire seule permet de juger. L’histoire, parlons-en ! Pour connaître la valeur de l’engagement environnemental des députés européens UMP, il suffit de regarder leur vote dans les grands dossiers "protection de l’environnement de ces cinq dernières années".

La surprise : l’UMP a toujours voté pour empêcher une véritable protection de l’environnement

Les exemples sont nombreux, je vais en retenir 2 : la directive-cadre sur les déchets et le règlement REACH.

Optimiser le recyclage des déchets : l’UMP vote contre !

1- Lors de la révision de la directive-cadre sur les déchets, votée le 13 février 2007, les membres du PSE ont proposé l’amendement 140, qui prévoyait l’établissement par les États membres d’un cadre pour optimiser le recyclage des déchets. Il fixait un niveau d’ambition général pour les flux de déchets les plus importants. L’UMP – avec le reste de la droite européenne - s’est opposé à cet objectif de préservation de l’environnement.

Le PSE, auteur d’un REACH protecteur de l’environnement et de la santé des européens

2- Le règlement REACH est quant à lui à mettre à l’actif du PSE, et de son rapporteur Guido Sacconi. L’objectif de REACH est d’améliorer la protection de l’environnement et la santé des européens. Le PSE a été le coeur d’une alliance - sur ses propositions et ses valeurs - entre les Verts, l’ALDE et la GUE, avec l’objectif d’avoir un règlement exigeant. La droite européenne et l’UMP française ont voté contre une grande partie de nos amendements, au motif qu’ils mettaient en danger la rentabilité des entreprises... quand leurs positions mettaient en danger la santé de tous !

Les engagements de Michel Barnier ne correspondent donc à rien de ce qu’on a vu jusqu’à présent dans ses rangs. Bientôt, il viendra nous expliquer qu’il est favorable à l’intervention des pouvoirs publics en matière d’agriculture, quand il ne fait que libéraliser !

la conclusion : En démocratie, on peut défendre toutes les options politiques. A condition de les assumer lors du débat public !