27 février 2009, par
A quoi sert l’Union européenne ? Si cette dernière ne leur démontre pas clairement qu’elle défend l’emploi et les droits des salariés. Les récentes grèves anti-étrangers en U.K. témoigne de la pire des politiques possibles choisies par l’Europe de droite de Barroso. Le Parti Socialiste Européen assume, lui, clairement ses choix politiques. L’Europe doit défendre ses citoyens, par un plan de relance, par une protection sociale, en agissant clairement contre la crise. L’Europe dirigée par le PPE depuis trop d’année montre en pleine crise économique ses limites pour nous Européens.
Poul Nyrup Rasmussen, président du Parti Socialiste Européen (PSE) : “Les grèves au Royaume-Uni ne sont que l’expression d’un sentiment grandissant de frustration et de peur parmi les salariés. Les travailleurs commencent à remettre en question la liberté de mouvement parce que la Commission européenne a permis qu’elle soit utilisée pour miner les salaires et les conditions de travail. La Commission européenne n’a rien fait pour éviter que la liberté de mouvement des travailleurs ne soit exploitée pour faire baisser les salaires, et ce malgré des avertissements répétés sur ce point. Maintenant, nous voyons le résultat.”
La Commission Européen de Barroso contre les travailleurs
“La liberté de mouvement des travailleurs – qui devrait être au bénéfice des salariés et qui dans de nombreux cas, du reste, profite aux travailleurs, devient de moins en moins populaires à cause de cette attitude de laisser-faire de cette Commission européenne de droite. Les seules personnes qui se réjouissent de la situation sont les eurosceptiques.”
En décembre 2007, Poul Nyrup Rasmussen déclarait que l’Europe s’était “tiré une balle dans le pied” avec l’affaire Laval, ajoutant qu’elle devait “protéger les travailleurs des mauvais employeurs et de ceux qui veulent réduire leurs salaires.” En avril 2008, le PSE a appelé la Commission européenne à “proposer tous les changements nécessaires afin de garantir que les systèmes nationaux, régionaux et locaux de négociation collective soient respectés au sein de l’Union européenne.” Mais rien à fait.
Une solution en crise : faire vivre les forces de la sociale démocratie
“La solution est simple - les travailleurs doivent être employés aux niveaux salariaux accordés et qui ont été négociés entre syndicats et employeurs dans le pays de travail. C’est simple, efficace et cela fait partie des pratiques quotidiennes. L’erreur a été de permettre à certains de saper ce principe fondamental. Inévitablement, cela allait causer des problèmes et cela en cause aujourd’hui.”
“Je défends avec conviction la liberté de mouvement des travailleurs parce qu’elle a toujours été considérée comme quelque chose de positif pour les travailleurs et pour les employés. Nous devons nous assurer que ce soit vraiment le cas dans la pratique.”