Madrid, 30 novembre : « People first » !

Avant l’ouverture du congrès demain lundi, tour de chauffe ce dimanche à Madrid avec la FEPS (Fondation européenne d’études progressistes). Ce nouveau think tank proche du PSE, qui doit aider à « repenser et reconstruire le socialisme et la social-démocratie en Europe », a invité les militants– on les appelle ici activists – de toute l’Union à une journée de formation et d’information en vue des Européennes de 2009.

La journée est l’occasion d’étrenner le nouveau slogan du Manifesto, la plateforme politique commune, qui doit être officiellement adopté demain. Un slogan décliné sur les documents, les murs de l’hotel Auditorium et les t-shirts : « People first : a new direction for Europe » (Les citoyens d’abord : une nouvelle direction pour l’Europe).

Florilège des interventions de ce dimanche matin, en ouverture de la journée de la FEPS :

Zita Gurmai, présidente du PSE Femmes

« C’est un mouvement formidable que nous avons réussi à créer. Nous sommes maintenant 13 000 activists dans toute l’Europe. Si nous croyons en nous-mêmes, nous pouvons gagner ! »

Carlos Carnero Gonzales, député européen (PSOE)

« Pour la première fois, nous avons vraiment un programme. Meilleur que celui des libéraux. Nous avons 8 mois pour travailler avec les gens en profondeur. »

Poul Nyrup Rasmussen, président du PSE

« Il faut allier l’individualité avec une nouvelle solidarité. Mais en faisant la différence entre individualité et égoïsme. Les conservateurs nous disent qu’ils veulent aussi la solidarité. Mais ce ne sont que de beaux discours. Lorsqu’on leur demande s’ils mettront par exemple en place une stricte parité homme-femme ou une totale transparence sur les marchés financiers, ils nous répondent "oui, demain… oui, si vous le formulez autrement…" »

« Avec la crise, la fenêtre n’a jamais été aussi ouverte. On nous écoute beaucoup plus qu’avant : nous sommes ceux qui devons apporter la réponse. Le Manifesto est quelque chose de nouveau, que nous n’avons jamais fait auparavant avec une telle ampleur, d’une manière transfrontalière, coude à coude. Nous pouvons changer les choses. Mais nous n’avons pas encore gagné. Les gens ont des doutes et nous devons les convaincre. J’ai besoin de vous »

Pour aller plus loin :

 le congrès de Madrid sur le site du PSE
 le site de la FEPS
 le groupe Facebook de la FEPS