Sans doute parce que la France est à la présidence pour 6 mois de l’Europe, de nombreuses manifestations concernent les questions Européennes. Certes. Mais face à la crise financière, le principe de réalité ne resurgit-il pas ? Ainsi, le thème de l’Europe-Puissance réapparaît en de nombreuses prises de positions d’intellectuels. En effet, que nous apprennent ces grands témoignages ?
12 décembre 2008, par
Vivre (et assumer) se sentir puissants. La plume acerbe et sans faux semblants. Eli Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël et directeur du musée Européen de Bruxelles pose un constat autant pertinent qu’avec un brin de provocation. Donnant quelques leçons que pourraient donner la formation de l’Etat d’israël, vis-à-vis des incuries d’impuissance que rumine l’Europe depuis trop d’années.
Son "Europe frigide" est cette confédération, la seule s’étant construite à des fins de paix, qui s’interdit d’être une puissance militaire reconnue ; la seule entité politique voulant être tellement démocratique, qu’elle s’empêche d’avoir les moyens d’une politique forte convergente ; la seule entité politique qui, à force de battre sa coulpe des lieux sombres de sa mémoire, n’a plus la force d’ériger une histoire commune, dicible, et à inculquer à chacun des Européens, à en retirer davantage de fierté que de culpabilité, davantage d’unification que de dissensions. Un enseignement à méditer, pour ceux qui rêvent (encore) d’une Europe forte.> lire un compte-rendu.